La Reine et Dauphin Infanterie, une histoire de famille
Les vacances, s'est bien, on peu en profiter pour peindre un peu, mais dès que la rentrée arrive et bien ça bloque. Pourtant, il ne me fallait qu'une journée mais non, c'est arrivé trop tôt, du coup, le retard pour sortir cette brigade c'est accumulé. Ce n'est finalement qu'aujourd'hui que cela sort de l'atelier : la brigade de La Reine, constituée de deux régiments : La Reine-Infanterie et Dauphin-Infanterie.
Deux régiments à l'organisation classique de deux bataillons aux uniformes relativement sobres. Seuls les drapeaux rehaussent l'ensemble d'un peu de couleurs, majoritairement dominé par le gris clair.
Dauphin-Infanterie
Louis XIV crée le régiment en 1667 pour son fils le "Grand Dauphin" Louis de France, qui en est le colonel propriétaire. Le régiment comptera trois bataillons en 1743 puis jusqu'à quatre bataillons en 1747. Il participe à la campagne des Flandres durant l'ensemble de la Guerre de Succession d'Autriche et notamment à la bataille de Dettingen en 1743, puis celle de Fontenoy en 1745, et à celle de Rocoux en 1747.
L'uniforme est d'un gris clair classique des unités nationales françaises. La distinctive est bleue sur les revers de manches. Les boutons et galons sont or. Seuls les officiers ont une veste et une culotte bleue, tranchant ainsi avec le gris de la troupe.
La Reine-Infanterie
Le Régiment est créé en 1634. A l'époque c'est un régiment de gentilhomme, c'est à dire levé par un particulier (noble) : le sieur de Boyons. En 1661, après la mort du cardinal de Mazarin qui en était devenu le propriétaire, il prend le nom de "La Reine", car c'est désormais la reine Marie-Thérèse qui en devient le colonel propriétaire.
Pendant la Guerre de Succession d'Autriche, La Reine-Infanterie participe à la campagne de Bohême de 1741 à 1743, puis l'unité est transféré dans les Alpes puis en Italie et en Provence pour le restant de la guerre.
L'uniforme est gris clair, la distinctive rouge et les boutons/galons argent.
La Brigade de la Reine est la troisième du corps du chevalier de la Pâte Feuilletée à sortir des ateliers après celles de Royal et Picardie. Une de ses originalité réside dans la livrée de ses musiciens et notamment les tambours.
Enfin, voici le marqueur de pertes.
Cette unité va être suivie d'une autre brigade d'infanterie, mais cette fois allemande, histoire de mettre un peu plus de couleurs dans la ligne de bataille où pour l'instant domine un gris clair relativement austère.
Bilan figurines : 117
Bilan rénovations : 0
Bilan bâtiments : 0
Ludiquement vôtre,
Prince Fafa
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