Les petits hommes vert : les chasseurs de Fischer

Pendant la campagne de Bohême, la nécessité d'avoir des troupes spécialisées dans la "petite guerre" se fit fortement sentir, face aux pandours et autres hussards autrichiens. Les autorités françaises se mirent donc à lever des unités dites "légères" afin d'accomplir ces missions spécifiques, économisant d'autant les prélèvelements sur les troupes "réglées" qui s'opérez jusque là.

En 1743, un palefrenier du comte d'Armantières (colonel du régiment d'Anjou Infanterie), un certain Jean Chrétien Fischer, fut autorisé à recruter au profit de l'armée française une compagnie mixte pour "chasser" (récupérer) les chevaux français fréquemment enlevés par les hussards autrichiens. Les chasseurs à cheval et les chasseurs à pied étaient nés.

L'homme étant d'origine alsacienne et protestant, le recrutement de l'unité se fit essentiellement au profit d'hommes de cette région ainsi que d'autres germanophones.

Cette unité était composée d'un tiers de cavaliers et de deux tiers de fantassins et atteindra, à la fin de la Guerre de Succession d' Autriche, l'effectif de 600 hommes.

Dans cet article, ce sont les fantassins qui sont ici présentés, les cavaliers viendront plus tard. 

L'unité n'a pas de drapeaux à cette époque. Les hommes sont habillés de vert des pieds à la tête. C'est une tenue plutôt discrète pour l'époque, hormis le mirliton agrémenté d'un liseré blanc ainsi que les guêtres. L'uniforme est donc fort sobre et étonnammant adapté à leur mission, ce qui est rare à l'époque. 

Deuxième unité d'infanterie irrégulièrre de mon armée française, les chasseurs de Fischer viennent renforcer le corps du chevalier de la Pâte Feuilletée ou seront organisé dans un corps mixte spécial, avec leurs homologues à cheval. Celui-ci sera alors aux ordes d'un autre officier : le duc de la Grivoise.

 

 

 

Bilan figurines : 92.

Bilan bâtiments : 2.

Bilan rénovation : 0.

 

Ludiquement vôtre,

 

Prince Fafa