La cavalerie ça ouvre l'appétit

Après lecture du titre, vous vous posez normalement cette question : mais l'appétit de quoi ? L'appétit de charge évidemment ! 

Avec cette brigade, plus de la moitié de la cavalerie lourde de mon armée est terminée, soit 48 figurines. 11 brigades de cavalerie sont prévues pour cette armée française et me voilà à la tête de 6 de ces unités. Le corps de Môsieur d'Avanti est désormais au grand complet, avec l'ajout de ces deux régiments : Mestre de Camp Général et Conti cavalerie. 

Par conséquent, de belles charges en perspective ! CCCCCCCHHAAARRRRGGGGEEEEZZZZ ! Pardon, je m'égare, je perds le contrôle de mes nerfs...

 

ébarbage/limage/perçage

 

 pose/collage

Un petit peu de bricolage fut nécessaire, afin de transformer deux figurines de maître en porte-guidon. En effet, je désire avoir un étendard de chaque régiment peint, soit un par plaquette. Cela nécessite quelques transformation/conversions puisqu'il n'y en a pas assez de fournis dans une sachet normal, comme pour l'infanterie d'ailleurs. La Dremel a par conséquent chauffé ! 

Il a fallut supprimer le mousqueton qui pend à droite du cavalier et le sabre qu'il a en main, percer celle-ci et ajouter la poignée du sabre à son fourreau, puis poser et coller la hampe du drapeau.

Les épaule ont été limé, je ne sais pourquoi, mais sur cette référence on voit apparaître des fraises sur les épaules des figurines... Alors que celles-ci portent un plastron en dessous de l'habit ??? Du coup, à chaque fois, il faut enlever ces parties saillantes inutiles et disgracieuses.

planche de Rigo

Mestre-de-Camp-Général cavalerie

Occupant le deuxième rang de la cavalerie française après Colonel-général cavalerie, cette unité fut levée en 1638. Elle porte le nom du grade de son propriétaire : mestre-de-camp-général. Il n'y a que deux mestres de camp généraux dans l'armée française : un pour la cavalerie lourde (dits "chevau-légers") et un pour les dragons. Ce grade vient juste après de celui de Colonel-Général et il est plus honorifique que d'autorité. Il est souvent détenu par un grand personnage du royaume, qui a suffisamment les moyen de se payer une charge qui va avec le grade et qui est extrêmement onéreuse.

 

marquis de Clermont-Tonnerre

Lors de la Guerre de Succession d'Autriche, le grade, et donc le régiment qui va avec la charge, est détenu par le marquis de Clermont-Tonnerre, militaire de carrière qui deviendra maréchal de France. 

Mestre-de-Camp-Général cavalerie participe aux batailles de Dettingen, Fontenoy, Rocoux et Lauffeld, bref toutes les batailles d'importance de l'armée française durant ce conflit majeur. On doit au marquis les vigoureuses charges de cavalerie de Fontenoy, qui menées brillamment, ralentirent l'avance de la colonne anglaise puis la disloquèrent, permettant ainsi la victoire du maréchal de Saxe.

L'uniforme est comme sur la planche de Rigo ci-dessus, hormis les basques de revers de l'habit qui en 1740 sont rouge, d'après certaines sources (notamment le Lienard et Humbert). J'ai donc décidé de rajouter du rouge sur ces pièces d'uniforme, ce qui rehausse d'une touche de couleur vive, un uniforme plutôt sobre.

 

La distinctive noire se retrouve ici, comme pour les régiments Colonel-Général et Inspecteur-Général. Les tapis de selle sont plus originaux, avec les fontes , ils sont vert avec un liseré jaune d'or, ce qui ne se retrouve nul part ailleurs. Les boutons ainsi que le galon du chapeau sont or. Ce régiment est donc particulièrement reconnaissable sur la table.

Conti cavalerie

 

Guidon de Conti-cavalerie

Levé en 1651, c'est un régiment de gentilhomme qui porte le nom de son colonel propriétaire. En 1733, la charge de colonel (mestre de camp) de l'unité est achetée par Louis François de Bourbon, duc de Conti. Prince du sang et cousin du roi, c'est un grand personnage du royaume de France qui a les moyens de s'acheter un régiment de cavalerie sans problème. 

Pendant la Guerre de Succession d'Autriche, Conti cavalerie est en Bohême, en Allemagne, en Italie puis dans les Flandres où il participe aux batailles de Rocoux et Lauffeld.

 

 

L'uniforme est sobre et d'une teinte particulière : gris-acier. C'est le seul régiment à posséder cette teinte dans toute l'armée, les autres étant en gris-clair. Pas de couleur distinctive pour l'uniforme, seuls le tapis de selle et les fontes sont colorés par du chamois en 1740-1748. Le métal est argent. Pour le trompette, à défaut d'informations j'ai opté pour une tenue bleue roi, le Prince de Conti étant de sang royal, il me semble que c'est cohérent. La livrée est blanche et garance.

 

blason du prince de Conti sur le guidon du régiment 

  

trompette de Conti cavalerie 

Avant d'avoir entamé cette brigade j'avais effectué quelques retouches sur les hampes de certains guidons (qui n'étaient pas à la bonne teinte) pour les Gardes du Corps du Roi et la Gendarmerie de France, oui, je sais, je chipote... Apparemment, les hampes était de la couleur distinctive des bandes de cartouchières pour ces unités. 

C'est donc une brigade entièrement grise, qui tranche avec le rouge et le bleu des autres unités. Le corps de cavalerie de Môsieur d'Avanti est désormais au grand complet et la prochaine unité de ce type appartiendra à un autre officier de cavalerie : le duc de la Grivoise. Ce petit coquin aura au moins cinq brigades de cavalerie sous ses ordres, toutes issues de la ligne mais aux uniformes assez variés quand même.

J'ai pour objectif de peindre une brigade d'infanterie, puis de passer à la plaquette du général en chef et faire aussi deux plaquettes d'artillerie. Mon armée, après cela, sera jouable en 160 points ! OOOOOUUUUAAAAAIIIISSSS ! A oui, il me faut une autre redoute, la voilà : 

la brigade de la Reine dans une position fortifiée avec deux redoutes

Ludiquement vôtre,

 

Prince Fafa

Bilan figurines : 48.

Bilan bâtiments : 2.

Bilan rénovations : 0.